Plus d’1 million de contributions pour la consultation citoyenne
Organisé par l’Insmi du 10 mars au 30 avril 2025, le questionnaire en ligne « Aux maths citoyennes, citoyens ! Grande consultation nationale » a recueilli plus d’1,1 million de contributions par plus de 33 000 participantes et participants. Un succès historique pour une démarche inédite en sciences, dont la restitution globale des résultats aura lieu à l’automne 2025.
1, 1 million de contributions
Grâce à une mobilisation citoyenne exceptionnelle, cette consultation a réuni plus de 33 000 participantes et participants, qui ont exprimé plus de 365 000 verbatims et plus de 1 million de contributions. Le questionnaire anonyme en ligne comportait une dizaine de questions et demandait 5 à 15 minutes pour le remplir. À destination de toutes et tous, l’objectif était de récolter les perceptions et envies des citoyennes et citoyens au sujet des mathématiques. Les résultats sont actuellement en cours d’analyse et seront restitués au Sénat à l’automne 2025.
Le CNRS veut "comprendre pourquoi on entend souvent 'j'ai détesté les maths'"
À l'occasion de la semaine des Mathématiques, Christophe Besse, directeur de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions du CNRS, principal porteur du projet « Aux maths citoyennes et citoyens », est l'invité de 6h20. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinte...
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33 421 participantes et participants
Sur plus de 33 000 participations, une répartition relativement équilibrée du genre ainsi que des tranches d’âges peut s’observer. Toutefois, les catégories professionnelles les plus représentées sont celles des cadres et professions intellectuelles supérieures. La région Ile-de-France rassemble le plus grand nombre de participantes et participants, suivie par la Haute-Garonne et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Il s’agit d’un questionnaire en ligne, d’une photographie à un instant, riche d’enseignement, cependant les réponses ne correspondent pas à un échantillon représentatif de la société et les résultats globaux ne seront pas pris comme tels.
Une trentaine d’ateliers organisés en présentiel
En parallèle du questionnaire en ligne, une trentaine d’ateliers ont été organisés pour réunir des personnes intéressées ou curieuses en présentiel. Moments d’échanges d’une durée allant de 30 à 90 minutes, l’objectif de ces ateliers était de dialoguer en groupe afin de recueillir les perceptions et vécus au sujet des mathématiques.

Une présence en ligne et sur le territoire
Une campagne de communication s’est étendue tout au long de la consultation, sur le digital, les réseaux sociaux, les médias et l’affichage de posters. Les volets presse et digitaux (incluant une campagne display et une campagne sur les réseaux sociaux) ont été fortement privilégiés.

Des influenceuses et influenceurs ont également été mobilisés pour partager leurs propres relations aux mathématiques et encourager leurs communautés à participer à la consultation.
Les posters et kakémono de la campagne ont été diffusés ponctuellement sur l’ensemble du territoire, des boulangeries aux laboratoires de mathématiques, en passant par les bibliothèques, salons de coiffure et multiples évènements…

Quelles suites ?
Les résultats sont actuellement en cours d’analyse et viendront alimenter les travaux de deux panels de citoyennes et de citoyens qui se réuniront 6 jours/3 weekends entiers entre les mois de juin et juillet.
Les panels mettent l’accent sur les problématiques d’accès aux mathématiques à toutes et tous et tout au long de la vie. Dans cette optique, ils seront constitués de personnes particulièrement concernées par des formes d’exclusion liées aux mathématiques. L’un rassemblera exclusivement des femmes, représentatives de la diversité de la population française, afin de réfléchir aux enjeux d’accès en non-mixité. L’autre réunira des personnes issues de milieux socio-professionnels modestes et de territoires ruraux. Ces deux groupes travailleront en parallèle, tout en bénéficiant de temps d’échange communs pour croiser leurs réflexions et enrichir le débat.