Ces nombres qui dessinent le monde

Médiation

CNRS le Journal publie "Ces nombres qui dessinent le monde", un article initialement publié dans le n°10 de la revue Carnets de science, avec la participation d'Antoine Chambert-Loir, professeur à Université de Paris, chercheur en géométrie arithmétique à l’Institut de mathématiques de Jussieu-Paris rive gauche1 , Sara Checcoli, maîtresse de conférences à l'université Grenoble-Alpes, chercheuse en géométrie diophantienne à l’Institut Fourier2 , Cécile Dartyge, maîtresse de conférences à l'université de Lorraine, chercheuse à l’Institut Élie Cartan de Lorraine3Philippe Elbaz-Vincent, professeur à l’Université Grenoble-Alpes, membre de l’Institut Fourier4 et directeur de Cybersecurity Institute, et de Daniel Fiorilli, chargé de recherches au CNRS, chercheur en théorie analytique des nombres au Laboratoire de mathématiques d’Orsay5 .

  • 1UMR7586, CNRS/Sorbonne Université/Université de Paris.
  • 2UMR5582, CNRS/Université Grenoble-Alpes.
  • 3UMR7502, CNRS/Université de Lorraine.
  • 4UMR5582, CNRS/Université Grenoble-Alpes.
  • 5UMR8628, CNRS/Université Paris-Saclay.

"L’étude des nombres anime les mathématiques depuis l’Antiquité. En évolution constante, l’arithmétique tisse un lien entre nombres et géométrie, et se retrouve dans des applications de la vie quotidienne, notamment en matière de cryptographie.

Au-delà du fait d’être un très mauvais tirage au Scrabble, les lettres N, Z, D, Q, R et C symbolisent, pour les mathématiciens, des ensembles de nombres. Par exemple, la lettre N désigne l’ensemble des entiers (1, 2, 3, etc.). Ceux-ci peuvent être pairs, impairs, ou encore premiers. La lettre Q qualifie, quant à elle, l’ensemble des nombres rationnels, c’est-à-dire s’exprimant comme un rapport de deux entiers. Lorsque ce n’est pas le cas, ils sont dits « irrationnels » comme pi (π) : 3,14115... ! Une variété qui ne peut que susciter la curiosité de quiconque se penche sur ces différentes familles de nombres..."