Sir Andrew Wiles, Prix Abel 2016
L’Académie des sciences et des lettres de Norvège décerne le prix Abel 2016 à Sir Andrew Wiles pour son étonnante preuve du dernier théorème de Fermat par la conjecture de modularité des courbes elliptiques semi-stables, qui ouvre une nouvelle ère en théorie des nombres.
La preuve de Wiles est l’aboutissement d’un remarquable cheminement qui commença en 1963, lorsque, âgé de 10 ans, il trouva un exemplaire d’un livre sur le dernier théorème de Fermat à la bibliothèque municipale de Cambridge en Angleterre. Andrew Wiles se souvient avoir été intrigué de ce que, jeune enfant, il en comprenait l’énoncé, et que ce théorème soit resté non résolu pendant 300 ans. "Je sus à l’instant que je ne lâcherais pas. Il fallait que je le résolve."
Andrew J. Wiles est né le 11 April 1953 à Cambridge. Il soutient sa thèse en 1980 à Cambridge. Il passe quelques temps à l’Institute for Advanced Study, New Jersey, en 1981 et devient professeur à l’université de Princeton. En 1985-86, il obtient une bourse Guggenheim à l’Institut des Hautes Études Scientifiques et à l’École Normale Supérieure. De 1988 à 1990, et depuis 2011, il enseigne à l’université d’Oxford en qualité de Royal Society Research Professor.
Pour aller plus loin
Représentations galoisiennes et théorème de Fermat-Wiles de Bas Edixhoven, sur le site d'Images des maths
Les maths et le football de Christophe Breuil, sur la démonstration par Andrew Wiles de la modularité de beaucoup de courbes elliptiques sur le corps des nombres rationnels.