Daniele Di Pietro

Daniele Di PietroDirecteur de l'Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck

Synergy Grants

La recherche de Daniele Di Pietro porte sur le développement et l’analyse de méthodes numériques innovantes pour les équations aux dérivées partielles. Après sa thèse réalisée entre l’Université de Bergame et l’EPFL de Lausanne, il rejoint en tant que post-doc l’École des Ponts en 2007, pour prendre ensuite un poste de chercheur à IFPEN (2007-2012). En 2012, il intègre en tant que professeur l’Université de Montpellier, où il dirige depuis 2021 l’Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck1 . Daniele Di Pietro est auteur de plus de cent publications scientifiques, dont deux monographies, et a été porteur de nombreux projets de recherche fondamentales et en collaboration avec des entreprises.

  • 1CNRS/Université de Montpellier

NEMESIS (New generation MEthods for numerical SImulationS)

Comment surmonter les barrières technologiques actuelles dans les simulations numériques de problèmes physiques complexes ? Répondre à cette question est l’objectif du projet NEMESIS, porté par Daniele Di Pietro (Professeur à l’Université de Montpellier et directeur de l'Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck). A ses côtés on trouve Jérôme Droniou (récemment recruté sur un poste de Directeur de Rercherche au CNRS) ainsi que deux chercheurs italiens, Paola Antonietti et Lourenço Beirão da Veiga. NEMESIS s’appuie sur une technologie récente, les méthodes polytopales, pour concevoir une approche plus flexible de la simulation numérique de problèmes physiques. Ces méthodes présentent des particularités au niveau géométrique (partitionnement du domaine en éléments de forme arbitraire), algébrique (approche abstraite de haut niveau), différentiel (reproduction des propriétés clés des opérateurs apparaissant dans les modèles physiques) et analytique (robustesse prouvable). Toutes ces propriétés seront exploitées dans une chaîne intégrée allant de la conception et de l’analyse de nouveaux schémas numériques jusqu’à la conception d’implémentations efficaces de ces schémas. Plusieurs applications sont ciblées par NEMESIS, parmi lesquelles les équations magnéto-hydrodynamiques, impliquées par exemple dans la fusion de l’aluminium, et les écoulements en milieux poreux et fracturés, qui interviennent, par exemple, dans l’évaluation des risques des déchets nucléaires.

Illustration de l'ERC
© Daniele Di Pietro // Simulation numérique d’un écoulement en milieu poreux déformable poroélastique : champs de pression (à gauche) et maillage polygonal (à droite). Les méthodologies développées dans NEMESIS permettront de simuler des situations plus réalistes en termes de géométrie et de physique, inaccessibles par les technologies actuelles.