© Pierre Kitmacher pour Sorbonne Université

Scott ArmstrongDirecteur de recherche CNRS

Advanced Grants

La recherche de Scott Armstrong se situe à l’intersection de la physique mathématique, des équations aux dérivées partielles et de la théorie des probabilités. Il s’intéresse aux phénomènes multi-échelles dans les modèles physiques présentant deux ou plusieurs échelles de longueur. Avec ses collaborateurs, il a développé une théorie de l’homogénéisation quantitative fondée sur une méthode rigoureuse de groupe de renormalisation. Après une thèse de doctorat à l’Université de Californie à Berkeley (2009), il a occupé des postes aux universités de Louisiana State, de Chicago et de Wisconsin à Madison, avant de rejoindre le CNRS en 2012. De 2016 à 2024, il a été en détachement du CNRS en tant que professeur au Courant Institute of Mathematical Sciences de l’Université de New York. Depuis 2024, il est directeur de recherche au Laboratoire Jacques-Louis Lions1 .

ReGroStaFT (Renormalization Group for Statistical Field Theory)

Le projet vise à développer des arguments rigoureux de groupe de renormalisation, fondés sur des idées issues de lanalyse et des probabilités, et à les appliquer à des problèmes fondamentaux en physique statistique, en probabilités et en mécanique des fluides. Laccent est mis sur les phénomènes physiques qui présentent des comportements sur une large gamme d’échelles de longueur, souvent caractérisés par une dynamique erratique et irrégulière à petite échelle. Des exemples importants incluent l’étude de la diffusion anormale dans le contexte de la turbulence des fluides ainsi que la renormalisation à grande échelle (infrarouge) de certaines théories des champs euclidiennes. Lidée est de réaliser progressivement un passage à l’échelle (coarse-graining) du système afin dobtenir une description macroscopique plus simple et donc plus accessible, tout en restant fidèle au comportement réel du système. Lobjectif est de démontrer des théorèmes rigoureux qui confirment les prédictions issues de la physique.

Notes

  1. CNRS/Sorbonne Université/Université Paris Cité